Tout savoir sur le contrôle technique des camping-cars
La grande majorité des véhicules roulant sur le réseau routier doivent passer un contrôle technique. Les camping-cars n’échappent pas à cette règle, en tout cas, la plupart. Quelles sont les règlementations concernant le contrôle technique des camping-cars ? Combien coûte ce procédé ? Declaration-cession-vehicule.fr vous donne des éclaircissements sur ce sujet !
Qu’est-ce que le contrôle technique camping car ?
Le contrôle technique camping-car est similaire à celui du contrôle technique habituel réservé aux véhicules. En effet, les points contrôlés lors du contrôle technique d’un camping-car sont les mêmes que ceux destinés à un véhicule particulier ou un véhicule utilitaire. En règle générale, ce contrôle technique permet de vérifier si le camping-car en question ne représente aucun danger pour ses passagers, pour les usagers de la route et pour l’environnement. D’autre part, le contrôle technique d’un camping-car s’effectue également dans un centre de contrôle technique agréé, à l’instar des véhicules de tourisme ou utilitaires. Toutefois, s’il s’agit d’un camping-car au PTAC supérieur à 3,5 tonnes, son contrôle technique ne peut être effectué que dans un centre agréé dédié aux poids lourds.
Dans les faits, ce sont 133 points qui sont vérifiés lors du contrôle technique d’un camping-car. S’il s’agit d’un camping-car poids lourd, ce sont 157 points qui sont contrôlés. Les points principaux vérifiés lors d’un contrôle technique camping-car, qu’il soit léger ou poids lourd, sont notamment :
- Le freinage ;
- La direction ;
- La visibilité ;
- L’immatriculation ;
- Le châssis et ses accessoires ;
- La nuisance sonore ;
- Le niveau de pollution ;
- La liaison au sol (roues, pneus, suspension, essieux) ;
- Les signalisations et éclairages ;
- Les matériels intérieurs (klaxon, ceintures de sécurité, sièges, batterie, etc.).
Lors de ce contrôle, le contrôleur technique vérifiera également si les caractéristiques du camping-car sont conformes à celles retrouvées sur sa carte grise, désormais appelée certificat d’immatriculation.
Que se passe-t-il après le contrôle technique d’un camping-car ?
À l’issue du contrôle technique, un camping-car reçoit un procès-verbal de contrôle technique. Ce PV indique alors si le véhicule en question est sujet à des défaillances mineures, des défaillances majeures ou des défaillances critiques.
Dans le cas de défaillances mineures ou si aucune défaillance n’est observée, un PV de contrôle technique favorable est alors remis au propriétaire du véhicule. De plus, une étiquette sera apposée sur la carte grise du camping-car, ainsi qu’une vignette de contrôle technique sur son pare-brise. Ces dernières afficheront notamment la date de validité du contrôle technique.
Si le camping-car est sujet à des défaillances majeures, son contrôle technique est alors invalidé et il sera soumis à une contre-visite. C’est-à-dire que son propriétaire dispose d’un délai de 2 mois pour effectuer les réparations nécessaires et effectuer la contre-visite. Une fois la contre-visite effectuée et les défaillances constatées corrigées, le camping-car reçoit un PV de contrôle technique favorable, une vignette et une étiquette sur sa carte grise.
Pour ce qui est des défaillances critiques, la carte grise du camping-car n’est valable que le temps de la journée du contrôle technique. C’est-à-dire le temps nécessaire pour acheminer le véhicule vers un garage afin de procéder à sa réparation immédiate.
Il peut aussi arriver que des défaillances majeures et critiques soient en même temps décelées sur un camping-car. La priorité dans ce cas sera alors aux défaillances critiques. C’est une fois celles-ci résolues que les défaillances majeures doivent ensuite être réparées.
Quelles sont les règles du contrôle technique d’un camping car ?
Le contrôle technique d’un camping car est similaire à celui de tout autre type de véhicule. Concernant les règlementations, voici les points essentiels à savoir :
Quand le réaliser ?
Comme pour un véhicule particulier ou voiture de tourisme, le premier contrôle technique pour un camping-car neuf doit être réalisé durant les 6 mois qui précèdent sa 4è année de mise en circulation. Par la suite le contrôle technique périodique doit être effectué tous les 2 ans après le contrôle technique initial.
Pourquoi ?
Il faut savoir que sans un PV de contrôle technique favorable, un camping-car ne peut pas circuler sur la voie publique et ne peut pas non plus être vendu ou donné. C’est-à-dire qu’un procès-verbal de contrôle technique favorable est obligatoire pour circuler en règle et pour la vente/cession de votre camping car, au même titre que le certificat de non gage d’un camping car. En effet, un PV de contrôle technique favorable de moins de 6 mois ou de moins de 2 mois s’il s’agit d’une contre-visite est nécessaire pour la cession d’un camping-car. Un camping-car sujet à des défaillances critiques, quant à lui, ne peut être vendu ou donné, sauf à certains professionnels de l’auto ou à une casse agréée (Centre VHU).
D’autre part, il est important de souligner que dans le cas d’un camping-car dont la première immatriculation date d’avant 1960 et disposant d’une carte grise avec la mention « véhicule de collection », le contrôle technique n’est pas obligatoire. Il en est de même pour les camping-cars au PTAC supérieur à 3,5 tonnes disposant d’une carte grise collection.
Quel est le prix du contrôle technique camping-car ?
Il faut savoir que les prix du contrôle technique, que ce soit pour un camping-car ou pour tout autre type de véhicule, ne sont pas règlementés par l’État et sont variables en fonction des centres de contrôles techniques. D’ailleurs, ce tarif peut varier en fonction du type de carburant ou d’énergie qu’utilise le camping-car. En règle générale, les tarifs sont normalement affichés à l’entrée principale des centres de contrôles techniques. En moyenne, le prix d’un contrôle technique pour un camping-car se situe aux alentours de 80 euros.
Il est important de savoir que le fait de ne pas procéder au contrôle technique de votre camping-car peut vous exposer à une amende de classe 4 pouvant s’élever à 750 euros. De plus, un risque d’immobilisation du véhicule, ainsi que de confiscation de sa carte grise est possible si ce dernier représente un danger imminent.